« L’Education populaire, une exigence du XXIe siècle »

Conférence-débat populaire, animée par Christian Chevalier et Jean-Karl Deschamps les rapporteurs de l’enquête sur l’éducation populaire, parue au journal officiel de la République Française pour le CESE (Conseil Economique Social et Environnemental). Organisée par la Ligue de l’Enseignement des Pyrénées-Atlantiques, les Francas 64 et la M.J.C du Laü.

Vendredi 17 janvier 2020 à 19h au collège Pierre Emmanuel au 25 Avenue Honoré Baradat (PAU). 

Il y a quelques mois, nous vous proposions de réfléchir, avec Christian Maurel aux « missions de l’éducation populaire » aujourd’hui. Un thème qui nous est cher puisque l’ensemble de notre action associative prend racine sur ce socle de valeur. Une réflexion que nous vous proposons de poursuivre le 17 janvier avec une conférence-débat populaire intitulée « L’Education populaire, une exigence du XXIe siècle ». Organisée avec nos partenaires de la Ligue de l’Enseignement des Pyrénées-Atlantiques et des Francas 64, cet évènement repose sur un rapport éponyme émis par deux chercheurs Christian Chevalier et Jean-Karl Deschamps mandatés par le Conseil Economique, Social et Environnemental. Il s’articule autour de 20 préconisations adressées aux acteurs de ces mouvements, pour contribuer à restaurer et valoriser leurs démarches, avec en ligne de mire l’idée de les accompagner vers une réforme de leur fonctionnement et les inscrire dans une dynamique de renouveau.

Christian Chevalier et Jean-Karl Deschamps animeront cette soirée.

La conférence débat à laquelle nous vous proposons de participer, se composera de plusieurs temps :

Au programme :

19h : Introduction de la soirée par les structures organisatrices locales.

19h15 : Présentation du rapport et focus sur les cinq axes de « L’éducation populaire, une exigence du XXIe siècle » par leurs auteurs Christian Chevalier et Jean-Karl Deschamps, suivie d’un débat populaire animé, autour des idées, remarques et observations mises en lumière lors de la conférence.

21h30 : Rafraîchissements

 

Voici des extraits de présentation du rapport en question par leurs deux auteurs :

« L’éducation populaire est un principe issu de la Révolution française qui promeut, en dehors des structures traditionnelles d’enseignement, une éducation reconnaissant à chacun et chacune la volonté et la capacité de s’exprimer, de débattre, de progresser et de se développer à tous les âges de la vie, en vue de contribuer à l’émancipation individuelle et collective. L’éducation populaire est multiforme et s’incarne dans l’action de structures collectives aux statuts très divers (associations, collectifs, fondations, CSE, syndicats, partis politiques…).

« L’actualité de ces six derniers mois démontre l’urgence d’ouvrir des espaces permettant aux citoyens et aux citoyennes de s’exprimer, d’échanger, de participer aux débats qui alimentent notre société et surtout d’être entendus et ainsi de contribuer réellement aux décisions locales comme nationales.

Comme l’ont récemment prouvé la mobilisation des « gilets jaunes » ou le mouvement « Nuit Debout », les Français sont plus que jamais à la recherche d’une forme de démocratie plus participative qui leur permettrait d’être acteur ou actrice de leur propre destin, mais aussi du destin collectif face aux mutations sociales, technologiques ou climatiques.

Dans ce contexte, l’éducation populaire peut et doit jouer un rôle de facilitateur de citoyenneté et d’engagement. Néanmoins, cette démarche se heurte aujourd’hui à des difficultés majeures, aussi bien relatives à son modèle économique, à sa gouvernance qu’à son implantation.

Parce qu’elle irrigue la société, qu’elle facilite la citoyenneté et l’engagement dans la cité, l’éducation populaire est un réel atout pour mieux « faire société ». Son approche bienveillante, sa reconnaissance que chacun « est capable », ses méthodes actives, tout comme sa volonté d’émancipation des femmes et des hommes, son approche critique, sont autant d’aspects qui peuvent alimenter la recherche de formes et d’espaces nouveaux de démocratie, de participation, de co-production et d’actions concrètes au plus près des réalités vécues. L’éducation populaire s’inscrit dans un projet politique de justice sociale et d’émancipation. Sa capacité de recherche et d’innovation sociale en fait aussi un laboratoire utile à l’intérêt général.

L’enjeu de cet avis est de mettre en lumière la modernité de l’éducation populaire. Il propose vingt préconisations concrètes pour contribuer à restaurer et valoriser ses démarches, permettre aux multiples actrices et acteurs de sortir de l’invisibilité et les accompagner dans la nécessaire réforme de leur fonctionnement pour leur permettre de s’inscrire dans une dynamique de renouveau. Elles s’articulent autour de cinq grands axes : investir dans les politiques publiques d’éducation populaire pour contribuer à réconcilier la société ; développer le lien social pour conforter la citoyenneté ; sécuriser le modèle économique ; former les différents acteurs et reconnaître leurs compétences ; favoriser l’engagement et renouveler la gouvernance. »

 

De multiples acteurs et représentants locaux de différentes associations issues des mouvements d’éducation populaire seront présents, promettant ainsi un débat riche en interventions mais aussi nourri de retour d’expériences d’acteurs de terrain. Venez enrichir ce moment de votre présence.

 

N.B: en vue de nourrir le débat à venir entre les intervenants et le plublic de cet évènement nous vous invitons répondre à ce petit questionnaire en ligne sur l’Educ’ pop (cela ne vous demandera qu’une min de votre temps)

 https://forms.gle/nvAGzHGAZh5uW4aW9

 

Merci à tous, et à bientôt au Laü !