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BRIC A BRAC DE L’EDUC’POP, UNE FRAÎCHE INITIATIVE DU LAÜ !

Deux jours de résidence artistique sur la scène de son Forum des Arts aboutissant sur un concert, avec un accompagnement technique et pédagogique sur de l’enregistrement studio, de la captation vidéo et de la prestation live ! C’est ce que le Laü a récemment proposé au groupe de rock « 42 miles », via son « Bric à Brac de l’Educ’Pop », un projet fraîchement initié reposant sur le soutien à la vie culturelle locale et l’accompagnement des jeunes artistes en herbe.

Mathéo, Jade, Satine, Jean-Baptiste et Valentin, 5 jeunes d’une vingtaine d’années en moyenne, sont les musiciens de « 42 miles », une formation qui propose des reprises classiques de rock et travaille depuis quelques temps à la création de compositions originales. Ils reviennent avec nous sur leur projet artistique et leur expérience durant ces 2 jours de résidence au Laü.

 « 42 miles », c’est la distance aller-retour entre Pau et Oloron, que parcourent régulièrement les jeunes musiciens du groupe éponyme pour se rendre sur leur lieu de répétition. Anciens amis de lycée, ou connaissances plus récentes, ces jeunes artistes dont les oreilles ont baigné dans l’écoute de titres rock diffusés par leurs parents, se sont tous retrouvés autour du goût partagé pour les crissements de distorsions électriques, de concerts frénétiques et de chant énergique qui marquent l’univers en question. « Mes parents se sont rencontrés dans un concert de rock confie Jade, la chanteuse, qui précise également à quel point les concerts lui donnent la pêche et combien il est plaisant de donner cette énergie à partager lors d’une représentation. Même son de cloche chez le guitariste Mathéo lorsqu’il évoque son père bassiste qui passait en boucle les disques d’ACDC ou encore chez Valentin qui, s’il ne sait précisément d’où lui vient son goût pour la rythmique rappelle qu’il « aime taper » (sur les tommes et cymbales de sa batterie bien-sûr !) comme le clamait le héros du film « Wayne’s world » après avoir lâché un riff épique sur ce même instrument. Quant à Satine, elle se remémore sa formation classique au violon, qu’elle préféra remplacer par l’apprentissage de la basse, « un instrument discret, qui me correspond assez », tout en confessant son amour pour les rythmes du rock : « bouger, danser, j’adore ça et exprimer cette énergie avec un instrument c’est quelque chose d’encore plus jouissif que de simplement l’entendre ». Enfin JB conclue ce tour d’horizon en mentionnant les membres de sa famille qui sont tous musiciens et soulignant que la musique se diffuse H24 dans son foyer. S’il rejoint Jade sur l’aspect énergique du rock qui ne peut que séduire des jeunes artistes, il retient aussi le plaisir de créer la musique avec un instrument physique, à l’inverse de l’électro et d’en ressentir les vibrations « au bout de ses doigts ».

 

Promouvoir la vie artistique et culturelle : « accompagner sans diriger »

Animé des principes de l’éducation populaire, la démarche des interventions par les animateurs du bric à brac du Laü repose en partie sur l’idée d’accompagner à la création sans être dogmatique ou dirigiste. Miguel : « l’esprit pédagogique de nos interventions c’est de ne pas brider la personnalité et l’identité artistiques des jeunes, par exemple en posant du vrai et du faux, mais plutôt de les inviter à réfléchir par eux-mêmes, de les accompagner dans l’identification des enjeux à surmonter, des écueils à éviter et les laisser imaginer les réponses à donner : les leurs.

Bien-sûr, nous dispensons des savoirs, notamment techniques sur l’enregistrement studio, le fonctionnement du matériel, c’est factuel mais pour ce qui est de l’accompagnement à la création nous essayons de les aider à trouver les bonnes questions et leur donner des pistes d’outils pour y répondre, mais nous n’y répondons pas à leur place.

 

Une approche spontanément comprise et appréciée par les musiciens de 42 miles ainsi qu’ils nous l’ont confié dans leurs retours.

« A la base, nous voulions de l’aide sur de l’enregistrement et de la captation vidéo pour pouvoir partager et diffuser nos créations, confie Mathéo, mais là ça a été 2 jours exceptionnels, on a été immergé dans la musique. C’est fatiguant mais c’est ça aussi l’esprit de la musique et c’est là qu’on progresse ». « Une superbe opportunité, ça a été 2 jours fous et je mesure la chance que l’on a eue. Au-delà des conseils techniques, c’est aussi la pédagogie que j’ai vraiment appréciée, vous n’avez pas cherché à nous brider et ça on l’apprécie beaucoup ! » « Un grand merci » s’exclame Valentin et Satine de renchérir : je m’attendais à un petit local mais là on a joué sur une grande scène, 2 jours fatigants certes mais géniaux! » Enfin JB qui projette de faire carrière dans les métiers de « sondier » retient l’apprentissage et les apports de savoirs qui constituent une « bonne base de connaissances dans ce domaine » mais aussi la confiance que cette expérience a pu apporter au groupe, dont ce fut le premier concert.

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