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WORKSHOP FLAMENCO avec Yúrentz BERMÚDEZ

Alors qu’il n’est qu’aux débuts d’une carrière internationale d’ores et déjà brillante, en tant que danseur de flamenco, Yúrentz BERMÚDEZ animera très prochainement au Laü un « workshop » dédié à cet art. Animé par la volonté de partager sa passion mais aussi de démarquer des formations existantes dans le domaine, l’artiste proposera des modules et séquences de travail conçus pour travailler en profondeur l’aspect technique des mouvements constituant un art très codifié.

 

Pour l’amour du flamenco

Un compagnon de vie », c’est ainsi que Yúrentz qualifie aujourd’hui sa passion pour le flamenco, une passion dévorante qu’il nourrit et qui le nourrit corps et âme depuis l’âge de ses 5 ans. A l’image des petits rats de l’opéra, le jeune danseur s’est découvert très tôt un amour pour la danse phare du pays de Cervantes : à peine âgé de 12 ans, et fort d’un talent remarqué par ses professeurs, il se consacre à l’apprentissage de cet art auprès des plus grands maestres de part et d’autre de la frontière pyrénéenne. L’objectif : le prestigieux conservatoire de Séville, qu’il rejoindra après avoir suivi, à 19 ans, une formation préparatoire à Paris.

C’est à 22 ans qu’il entame et embrasse pleinement sa carrière de danseur, en se produisant sur les scènes du monde entier, de Buenos Aires à Paris, en passant par Séville. « S’il est né en Espagne, le flamenco rayonne aujourd’hui dans le monde entier, précise Yúrentz. Pas moins de 170 styles différents, avec leurs codes et mouvements propres composent cet art, riche de cette diversité. »

 

Transmettre sa passion

Si ses prestations scéniques le comblent d’un point de vue artistique, Yúrentz est aussi passionné par la transmissions de ses savoirs et techniques. « Lorsque je suivais la formation préparatoire au conservatoire de Séville, je me souviens que mes professeurs insistaient sur le fait de recueillir tout le savoir possible dispensé par les maestres sévillans, ce qui impliquait de se transformer en « éponge », à l’affut du moindre conseil, souvent délivré de façon informelle. Aujourd’hui, c’est ce savoir, mêlé à ma propre expérience en tant que danseur que je souhaite synthétiser et, à mon tour, partager. »

L’idée de son Workshop, Yúrentz la conçoit durant le confinement – un temps propice à la réflexion – notamment en s’interrogeant sur les lacunes existantes au sein des formations classiques proposées aujourd’hui. « Le flamenco est une danse extrêmement codifiée, et l’apprentissage proposé généralement dans le cadre d’un stage par exemple repose essentiellement sur l’aspect chorégraphique. Ce que je propose avec ce workshop, c’est de travailler en profondeur l’aspect technique des mouvements, via des séquences de travail modulaires, dédiées à un thème en particulier, comme l’expression corporelle, la tenue du corps, les pieds ou la rythmique avec le « compàs » par exemple. L’atelier, qui s’étend sur une semaine, du 19 au 24 octobre, est ainsi composé de ces différents modules thématiques. S’ils s’incrémentent tous au sein d’un ensemble cohérent, chacun d’eux se suffit à lui-même si l’on cherche un point bien particulier à étudier.

 

Avec des idées plein la tête, et notamment l’élaboration d’un projet plus global d’enseignement transfrontalier, à l’image de son propre parcours, cette initiative proposée par Yúrentz n’est sans doute que la première d’une longue série, dédiée à une passion de rouge et de noir : le flamenco !

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