Musique et chant – MJC du Laü https://www.mjcdulau.fr Un site utilisant WordPress Fri, 03 May 2024 12:59:49 +0000 fr-FR hourly 1 Gabriel Gosse sur les scènes musicale du Laü : un concert d’exception et une occasion unique de découvrir cette étoile montante du jazz-pop ! ! https://www.mjcdulau.fr/2024-04/gabriel-gosse-sur-les-scenes-musicale-du-lau-un-concert-dexception-et-une-occasion-unique-de-decouvrir-cette-etoile-montante-du-jazz-pop/ Tue, 30 Apr 2024 15:41:14 +0000 https://www.mjcdulau.fr/?p=3447 Musicien surdoué, et guitariste virtuose, Gabriel Gosse forme, avec ses 2 compères ( batteur et contrebassiste), un trio de jazz dont le talent n’a d’égal que la fougue et l’audace créative. Le groupe développe ainsi un jazz ouvert et moderne dans lequel s’invite avec fougue une énergie pop. Servies avec nuance et cohésion, les compositions conjuguent traits fulgurants et retenues pleines d’intériorité. Évitant le «déjà vu» d’une formation traditionnelle, ce combo survitaminé tisse un univers sonore élégant et actuel.

Une étoile montante dont la M.J.C. vous invite chaleureusement à découvrir le talent dans le cadre de ses « scènes du Laü » Vendredi 17 mai à 20h30 !

 

 

 « Agile comme un félin, magique comme merlin » !

 C’est en ces termes que Philippe Katerine évoque Gabiel Gosse, qui l’accompagne sur ses concerts en tant que guitariste sideman, tout comme il le fait avec Eddy de Pretto. Des formations prestigieuses qui illustrent la reconnaissance de son talent mais aussi la polyvalence de son jeu. D’ailleurs si la guitare reste son instrument de prédilection, Gabriel Gosse est un véritable touche à tout multi instrumentiste, notamment avec les percussions qu’il affectionne particulièrement. Et c’est toute la richesse de son univers artistique qu’il s’apprête ici à partager avec nous. Un univers aux affluents multiples, à mi chemin entre jazz mais aussi pop, comme il aime à le dire. Ainsi répondait-il à cette question dans une interview donnée au journal Actu :

« On qualifie souvent votre musique de jazz pop. Comment la définiriez vous ?

Gabriel Gosse : Pop, c’est fourre tout, ça signifie populaire, mainstream… Ça me va ! Mon jazz est influencé par les musiques actuelles. Avec les musiciens de ma formation [Lynx trio avec Antonin Violot à la batterie et Bertrand Beruard à la contrebasse, NDLR], c’était à la base un projet de jazz pur et dur. Et puis ça s’est teinté au fur et à mesure d’autres influences. J’en avais un peu marre des concerts de jazz où il n’y avait pas d’ambiance, que des personnes âgées… J’ai voulu mettre un coup de pied dans la fourmilière, redynamiser tout ça. »

« nous avons déjà eu la chance d’écouter le jeu de Gabriel en tant que guitariste du groupe de Welcome X lors de leur passage sur la scène du Laü explique Miguel Manjon, initiateur des « scènes musicales ». Nous aurons ici le plaisir de découvrir plus avant l’univers musical plus intime de cet artiste qu’il développe au sein de son trio. C’est un véritable plaisir que d’inviter nos publics à découvrir cette scène émergente du jazz, qui souffle un vent de fraicheur et d’audace avec une identité musicale riche et singulière ».

Après un premier EP et une tournée remarquée en 2019 (Jazz in Marciac, Jazz à Vienne, Jazz à Sète, Jazz à Juan, Saint-Raphaël …), le trio du guitariste français Gabriel Gosse consacre l’année 2021 à l’enregistrement de son nouvel album : Flow. Un album qui se veut le fruit de la polyvalence de Gabriel, de toutes les esthétiques qu’il a pratiquées entre pop/électro et avant-garde, musique traditionnelle des Antilles, jazz, chanson et musique instrumentale. Flow est pensé « comme une réflexion sur la temporalité. Le temps qui passe servant de fondement à ses intuitions, les dix titres s’égrènent de manière fluide, rappelant parfois le style aérien et flamboyant d’un Pat Metheny, délicat et hybride d’un John Abercrombie, fulgurant et lyrique d’un Allan Holdsworth. Le jeu de Gabriel Gosse, parfois incandescent, parfois tout en retenue, qui sait glisser des plans rock au sein de ses gammes altérées, est au service de l’émotion tout comme celui de ses comparses avisés en parfaite harmonie. » (extrait de l’article de radio France dédié à l’artiste).

clip : childhood memories

 

 

Billetterie disponible sur hello asso sur place le soir du concert

TARIF : 10euros

 

https://www.helloasso.com/associations/mjc-du-lau/evenements/les-scenes-musicales-du-lau-gabriel-gosse

Helloasso ou

Tarif : 10 euros.

Lien Billetterie :

 

]]>
LES COULEURS DU TEMPS : les grands titres de la chanson française à la portée de tous https://www.mjcdulau.fr/2023-12/les-couleurs-du-temps-les-grands-titres-de-la-chanson-francaise-a-la-portee-de-tous/ Tue, 12 Dec 2023 12:39:20 +0000 https://www.mjcdulau.fr/?p=3213 Fraîchement lancée en septembre dernier, la chorale « Les Couleurs du temps »  s’adresse à tous les amateurs de variété française désireux de chanter en groupe les grands titres de ce patrimoine artistique unique. Jouant sur un large répertoire s’étalant des années 30 aux années 80, la chorale regroupe une fois par semaine des choristes amateurs ou confirmés autour de ce goût partagé et se fait la promesse de séances aussi accessibles que qualitatives.

« Au départ, ma femme et moi cherchions simplement une chorale de variété française sur Pau et ses alentours, raconte André BOUTEILLER, co-fondateur des Couleurs du Temps. Face à l’absence de ce genre de proposition, nous avons tout simplement décidé de monter notre propre association. » Un choix des plus heureux comme en témoigne le succès immédiat de cet atelier. « J’ai été le premier  surpris par l’engouement qu’a suscité notre atelier » : regroupant une cinquantaine de choristes, la chorale bat aujourd’hui son plein. « J’en suis très heureux » confie André, qui ne déplore que « le trop faible nombre d’hommes inscrits » : nous ne sommes que 5… L’appel est donc lancé. Face au succès de la chorale, les inscriptions se font aujourd’hui sur une liste d’attente, sauf pour les hommes donc. « Vous avez droit à deux séances d’essai pour vous faire une idée de ce que nous proposons, mais l’essayez, c’est l’adopter ! »

 

Un atelier ouvert à tous les niveaux

« Lors de votre arrivée, notre chef de chœur détermine rapidement votre timbre de voix et vous place en conséquence dans le groupe. Nous ne sommes pas professionnels, ce qui ne veut pas dire laxistes pour autant  nous progressons ensemble, dans une ambiance bienveillante, c’est tout l’intérêt d’une chorale. Grâce aux échauffements et exercices, nous apprenons par exemple à respirer par l’abdomen et non la cage thoracique, afin de garder plus longtemps le son de la musique. Pour ce qui est du chant, à force de répétition et d’écoute, le groupe nous aide à corriger nos imperfections et à nous améliorer au fil des séances.

« Siffler sur la colline – Poupée de cire – Poupée de son – Amsterdam – la P’tite fugue (un canon aussi difficile à maîtriser que gratifiant à chanter) etc… notre répertoire est large, varié mais surtout très plaisant à partager. Le temps de la séance, on laisse les tracas du quotidien à la porte pour se concentrer sur ce plaisir partagé. L’ambiance est très chaleureuse, même pour les débutants, cela fait du bien tout simplement » !

]]>
O.G.R.E. en concert sur la scène du Laü ! https://www.mjcdulau.fr/2023-10/o-g-r-e-en-concert-sur-la-scene-du-lau/ Tue, 31 Oct 2023 16:23:07 +0000 https://www.mjcdulau.fr/?p=3180 Oyez Oyez amis mélomanes ! Ouvrez vos agendas pour les marquer d’une pierre blanche:

« Les scènes du Laü » ouvrent leur rideaux sur O.G.R.E. en concert le vendredi 10 novembre à 20H30 : un voyage onirique à travers les plus sombres et les plus fascinantes des forêts musicales, auquel nous invitent ardemment ses musiciens de talent. Un pur moment rock et une occasion unique, à ne manquer sous aucun prétexte !!!!

Créé en 2019, O.G.R.E. est « une bête étrange », un projet artistique né de la rencontre entre quatre musiciens des Hautes-Pyérénées (Julien Gefflot à la batterie, Olivier Hernandez à la guitare, Fabrice Nardou à la basse et Annoïe Anne Roy à la voix) aux influences et univers sonores, aussi proches qu’éloignés. O.G.R.E. se nourrit de métal alternatif, musique du monde, math rock, post rock, ou entre de sludge.
Il trouve son souffle entre cris et murmures, force et mélancolie sauvage et embarque son public dans une fable onirique et bruyante, envoûtante et rageuse…

 

Page facebook du groupe :

https://www.facebook.com/OGRE.theband

billetterie et tarifs : 

10 euros

Liens d’écoute : https://ogre3.bandcamp.com/

 

Venez nombreux!!!

]]>
concert « Kwess and the Rootsmen » : au cœur du reggae https://www.mjcdulau.fr/2023-03/concert-kwess-and-the-rootsmen-au-coeur-du-reggae/ Tue, 14 Mar 2023 09:00:32 +0000 https://www.mjcdulau.fr/?p=2837  

Vendredi 24 mars à 20h30, Le Laü ouvre ses rideaux sur le groupe « Kwes and the Rootsmen » ! Un concert qui nous emmènera tout droit en Jamaïque avec un hommage vibrant au reggae et à sa culture. Composée de cinq musiciens polyvalents de talent, la formation nous fera voyager à travers les grands noms  du genre, ainsi que leurs propres compositions originales. Pleinement inscrit dans ce prestigieux héritage jamaïcain, Kwess and the Rootsmen nous embarque sur les chemins du dub et de la groove et au rythme des good vibes de cette musique rebelle et militante.

Fondé en 2014, le groupe a construit un répertoire riche au fil de nombreux concerts et albums, dont le dernier en date, « Who ? », sorti en 2022. « Nous puisons principalement à la source jamaïcaine, (plus qu’africaine par exemple), notre inspiration musicale, explique Laurent Kouassy, (alias Kwess), guitariste chanteur du groupe et accessoirement professeur de guitare à la M.J.C. du Laü. C’est le reggae de Bob Marley, Peter Tosh, ou d’autres figures légendaires du genre, qui irrigue nos composition et auquel nous rendons hommages avec les reprises de leurs plus grands titres. Un reggae très pop, inscrit dans la chanson, avec des textes engagés, dont nous reprenons les codes dans nos propres compositions : écologie, antimilitarisme, spiritualité, des thèmes récurrents qui irriguent et vitalisent nos musiques. J’aime à dire que le reggae n’est pas une musique de divertissement, il est bien plus que ça, c’est une musique de science, au sens ivoirien du terme, c’est-à-dire de celle qui éveille les consciences et nourrit un rapport au monde et à la spiritualité. »

 

Kwess and the Rootsmen, avec Laurent Kouassy, alias “Kwess” à la guitare et au chant principal, Julien Bouyer à la batterie, Jano Castro à la basse, Will Cuypers au clavier et Gael Hinfray à la guitare solo et aux chants.

Le 24 mars 2023 à 20H30, billetterie sur place (10 euros).

 

Venez nombreux et nombreuses !

]]>
Wax’In au Laü !  https://www.mjcdulau.fr/2022-11/rock-in-lau/ Wed, 02 Nov 2022 09:40:52 +0000 https://www.mjcdulau.fr/?p=2721 Concert de Wax'In au Laü suivi d'un master class de Philippe BUSSONNET

]]>
 

Une fois lancé, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?  Après Welcome X, reçu l’an passé, c’est au tour du groupe « Wax’In » de faire résonner les murs de notre forum des arts de leurs riffs furieusement addictifs ! Avis aux mélomanes et autres afficionados de la scène alternative : décollage musical prévu le 17 novembre prochain à 20H30 ! Un pur moment de rock qui n’attend que vous pour être partagé ! 

 

Et pour les plus investis d’entre vous qui s’adonneraient au noble art qu’est celui de la basse, nous vous offrons une opportunité exceptionnelle : un apprentissage en toute intimité avec Philippe Bussonnet, dans le cadre d’un master class. Bassiste du groupe Wax’In, le musicien est mondialement reconnu pour son jeu virtuose et singulier, notamment au sein du légendaire groupe Magma, pour lequel il officia de nombreuses années, sur plusieurs albums mémorables. Un évènement proposé dès le lendemain du concert : Le 18 novembre de 20 h à 23h, ouvert à toutes et tous au tarif de 30 euros ! 

 

Wax’in, c’est d’abord un groupe de 4 génies que sont Christophe Godin, Médéric Collignon, Philippe Bussonnet et Franck Vaillant. Un disques et des dizaines de concerts plus tard, on ne peut que se réjouir de l’existence de ce quartet inclassable qui s’amuse à surfer sur les rives du jazz, du rock, du métal, du punk, de la musique progressive et de la Zeuhl. En 2022, le « guitar hero » Christophe Godin passe le relai au jeune prodige Gabriel Gosse pour poursuivre l’aventure de ce groupe hors norme, cet ovni au gros son envoûtant et contagieux, qui serait parvenu à arracher un sourire à Buster Keaton voire même un moonwalk à Balladur !  

 

INFOS PRATIQUES

Wax’In, jeudi 17 novembre à 20H30. Tarif : 15 euros (billetterie sur place)

Master class animé par Philippe Bussonet, sur inscription (accueil du Laü) tarif: 30 euros

 

]]>
«Trans-Aeolian Transmission sur les scènes du Laü https://www.mjcdulau.fr/2022-05/trans-aeolian-transmission-sur-les-scenes-du-lau/ Wed, 04 May 2022 07:51:33 +0000 https://www.mjcdulau.fr/?p=2549

 

Un carnet de voyage en musique live sur les scènes du Laü !

 

C’est une proposition musicale et artistique des plus originales à laquelle nous vous convions ce Vendredi 13 mai, à 20h30 ! Trans-Aeolian transmission, c’est un duo de musiciens qui nous embarquent au sein de leurs rêveries nomades et réminiscences de leurs errances aux confins des terres ouïghour, au fil de mélodies accompagnant leur documentaire-fiction- road movie projeté simultanément sur scène.

L’errance comme destination

Trans-Aeolian Transmission est une création de recherche audio/vidéo autour du shamanisme et des dolans ouïghours du Xinjiang (Chine) avec ordinateur, projection vidéo et deux musiciens. Une musique Néo-Shamanique & Post-Industrielle pour une aventure/création composée, enregistrée et filmée en compagnie de shamans et musiciens dolans en pays ouïghour, au Xinjiang musulman de la République Populaire de Chine, entre Kashgar, Marqit & Iarkam, au fin fond du désert du Taklamakan, dans les montagnes du Karakoram sur les frontières pakistanaise, afghane, tadjike et kirghize jusqu’aux coeurs des dernières villes-étapes de la route de la Soie.
Sur scène, deux musiciens restituent ces compositions sur la projection de leur road-movie aventureux-rock-poétique réalisé in-situ !

A mesure que défilent les images de leur carnet de voyage, diffusées sur scène sous la forme d’un « documentaire fiction road movie » les deux musiciens jouent les mélodies aériennes,  enivrantes, quasi oniriques composées à partir des traces mémorielles de leurs errances artistiques en terre ouïghour. Une invitation à l’errance, au voyage et aux détours lancée au public.

 

« Manifeste  artistique des musiciens de trans aeolian transmission :

 

« Un nouveau concept : voyager/composer/écrire/filmer ailleurs, loin, là où ni l’industrie discographique ni les agences artistiques n’emmèneront jamais aucun musicien occidental, dans les contrées définies impossibles à joindre, réputées trop difficiles- mais surtout de gain dérisoire et donc d’intérêt négligeable pour l’industrie artsitique.

 

Y vivre, y voyager pendant des jours, des semaines, des mois. Rencontrer des musiciens d’autres mondes. Se faire détruire, immoler sa propre musique et anéantir ses influences culturelles par la puissance d’autres chants, mélopées, autres rythmes, autres sueurs, de transe et d’élévation.

 

Tout casser à son tour, cracher et modeler les matières, respectueusement iconoclaste, juste pour tendre à être et devenir ce qu’est réellement la musique quand elle n’est plus vénale : un vent, un de chose sinon rien, mais une émotion libre et cathartique 

 

Un concert interprété sur la projection d’un documentaire-fiction-road-movie réalisé par l’artiste. Là-bas. Loin. »

 

Trans-aeolian transmission : vendredi 13 mai à 20h30,

tarif : 10 euros

lien billetterie

 
]]>
« LE TEMPS D’UNE ÉTINCELLE » : rejoignez la tribu ! https://www.mjcdulau.fr/2021-04/le-temps-dune-etincelle-rejoignez-la-tribu/ Tue, 20 Apr 2021 08:07:56 +0000 http://www.mjcdulau.fr/?p=2055 Ce vendredi 23 avril à 20 H, le Laü vous convie au live-stream du spectacle « où sont les anciens ? », donné par le groupe de musique palois « le temps d’une étincelle », en direct sur leur compte youtube. Filmé et diffusé par le studio de la MJC, cet évènement partenarial s’inscrit dans la continuité de l’accompagnement proposé à ces musiciens par notre structure, dans le cadre de son action de soutien à la vie artistique et culturelle locale.

 

Après avoir investi la salle du Forum des Arts, pour y travailler et préciser les contours de ce nouveau spectacle, Armand, Thibaut et William, les trois musiciens du groupe nous invitent à leur représentation sous forme de stream-live, une expérience inédite pour eux tout comme pour la M.J.C., qui met à l’œuvre son studio. Une forme de partage numérique aussi nouvelle que bienvenue dans ce contexte confiné, ainsi que le relève Armand, chanteur et auteur des textes aux embruns poétiques et nostalgiques si caractéristiques de l’identité du groupe et de son univers métisse. 

« En ces temps si difficiles pour la culture, l’art et son expression, tout ce qui permet de réaliser quelque chose est non seulement bon à prendre mais doit être pris, tant la vie culturelle est essentielle pour tous. Le stream n’est peut-être pas une forme de partage à la laquelle j’aurais songé dans un contexte habituel, mais il me semble important aujourd’hui d’aller au bout de cette démarche. ». 

 

A la croisée des imaginaires

« Le temps d’une étincelle », c’est d’abord le fruit d’une rencontre, celle de trois artistes très créatifs aux inspirations aussi marquées que personnelles et distinctives. « Les compositions sont pour la plupart issues à la base, d’un répertoire personnel, mais c’est le métissage des influences et imaginaires de chacun des membres du trio et surtout leur complémentarité qui offre leur consistance à nos créations explique Armand. Cette diversité marque à la fois un inconvénient et un avantage. Comme nous sommes tous trois inspirés, les idées fusent et cela exige de la méthode ou de la rigueur pour les mettre en ordre, ce qui n’est pas toujours évident, mais c’est aussi cette complémentarité, lorsqu’elle parvient à métisser nos inspirations, qui devient un formidable matériau créatif. 

Fort d’une riche expérience musicale menée à travers plusieurs formations, Thibaut est très attiré par l’univers du cirque. Au-delà de son excellent jeu en tant que guitariste, c’est aussi cette influence et l’imaginaire qu’elle nourrit qui se retrouve dans notre spectacle, à travers différents aspects auxquels l’expérience de William en matière de musique bien entendu mais aussi de scénographie et de composition de lumière, permet de donner corps et de transposer dans nos prestations. C’est notamment grâce à ce savoir-faire que nous avons pu mettre en scène le totem qui trône en arrière scène durant tout le spectacle. C’est une vielle idée qui hantait mes envies créatrices à laquelle cette expérience technique de William a aidé à donner forme. Une pièce centrale ce totem, qui symbolise, entre autre choses, le métissage de nos imaginaires et leur complémentarité. De plus, ces temps de travail sur scène permettent de travailler en profondeur notre spectacle et sa mise en scène. Au-delà de la partie musicale proprement dite, nous nous attardons sur les différents personnages mis en avant, ainsi que sur la dynamique, l’énergie mais aussi l’humour qui rythme cette représentation. L’idée est d’embarquer le public avec nous au fil de ce déroulé, le temps d’un petit voyage partagé.

« Pour ma part, j’aime raconter des histoires et réunir des gens autour de la narration et du partage de cette expérience ». Conteur de métier, Armand est aussi un amoureux des mots et de leur musicalité. C’est d’abord la dimension tribale que retrouvent narrateur et auditeurs autour d’un feu partagé qu’Armand cherche à instaurer dans leur spectacle. Intitulé « Où sont les anciens », en référence au titre d’une de leur composition, ce dernier fait la part belle aux thématiques qui inspirent intimement le parolier, comme par exemple la nostalgie du temps perdu, dont l’artiste cherche à restituer la douceur dénuée d’amertume. C’est aussi l’exaltation de la vie, du rapport à la nature et des émotions que véhiculent nos humeurs vagabondes qui émanent de ce spectacle et invitent à la communion avec le public. « Bien que mes textes traduisent des émotions et ressentis aussi sincère qu’intimes, ils résonnent toujours dans l’individualité de chacun : en évoquant des choses différentes selon les personnalités. Je crois qu’à partir du moment où une création artistique est sincère, livrée avec pudeur et authenticité dans ce qu’elle cherche à dire, alors chacun peut s’en emparer pour la laisser résonner dans ce qu’elle lui évoque personnellement. C’est cette dimension à la fois singulière dans son ressenti et plurielle dans le moment vécu, le temps du spectacle, qui restitue le plus justement cette idée de tribu, de partage, de connivence et de rapprochement du public.

]]>
Djelisso: cap sur la culture mandingue ! https://www.mjcdulau.fr/2021-03/djelisso-cap-sur-la-culture-mandingue/ Wed, 24 Mar 2021 13:30:34 +0000 http://www.mjcdulau.fr/?p=2042  

Au laü, Djelisso propose l’apprentissage des rythmes et percussions mandingues, mais il serait bien réducteur de cantonner l’activité à cette seule pratique tant cette dernière se fait en réalité une porte d’entrée sur la culture mandingue dans toute sa richesse. Ainsi que le rappelle leur projet associatif : « L’association a pour objet la promotion de la culture africaine (Guinée, Burkina Faso, Mali, Cote d’Ivoire, Sénégal …), de sa musique, sa danse, sa gastronomie et son artisanat. Ceci par l’organisation de stages de cours de danse et de percussions, de spectacles, concerts, repas et vente d’artisanat. L’association peut faire venir, pour des cours, des stages et des concerts, des artistes danseurs, chanteurs et musiciens africains ; cela pour favoriser la connaissance de l’Afrique et de son milieu culturel et artistique, que ce soit la musique, la littérature, le cinéma, la danse ou le chant. Fatou, danseuse émérite et fondatrice de l’association s’est associée avec Yoko qui enseigne les percussions pour donner à découvrir cette culture dans son essence.

« Ce qu’il faut comprendre, c’est que la musique mandingue c’est d’abord un ensemble de percussions, chants, danses qui revêt un aspect sacré et omniprésent dans la civilisation d’Afrique de l’Ouest. La musique accompagne, avec une dimension rituelle marquée, tous les moments de la vie : mariage, décès, mais aussi travaux des champs ou fêtes traditionnelles du calendrier » explique Yoko qui enseigne les percussions au sein de Djelisso.

« Les Mandingues sont un peuple d’Afrique de l’Ouest originaire du territoire occupé par l’actuel Mali. Ils vivent essentiellement au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire, en Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Burkina Faso et en Mauritanie. Les Mandingues font partie des peuples du Mandé (Région historique de l’Afrique de l’Ouest sahélienne)  peut-on lire sur le site « minndiarabi.org ». Forts d’une longue tradition orale, c’est par la musique, la danse et le chant que se transmettent l’Histoire et la tradition dans ces pays. Raison pour laquelle Djelisso appréhende les cours de percussions comme une porte d’entrée sur la culture et la tradition mandingue dans son ensemble.

« C’est une longue tradition ancestrale qui force le respect confie Yoko, tombé amoureux des percussions et par extension des arts et de la culture mandingue dans sa jeunesse. Lorsque nous jouons des percussions avec les élèves de Djelisso, nous faisons plus que nous adonner à un loisir, nous représentons quelque chose, nous portons un héritage. Cette dimension est très importante, une richesse que nous transmettons. C’est pourquoi nous passons du temps dans les cours à expliquer le sens des rythmes, leur signification, les symboles auxquels ils renvoient. Les cours de percussions sont accompagnés de danseurs et de chants, c’est un ensemble indissociable dont il est important de comprendre les codes, afin de vivre cette musique dans son jus. »

« La musique mandingue doit être appréhendée comme un langage, avec ses mots, ses phrases ». Une syntaxe musicale et rythmique dont Yoko s’évertue à expliquer les subtilités et le sens dans ses cours. « Pour souligner par exemple un manque de précision dans le rythme, je dis souvent aux élèves percussionnistes que je ne les comprends pas. Les instruments se répondent entre eux, tout comme avec les danseurs ou les chants, et il est important de bien saisir cette dynamique pour appréhender correctement les arts mandingues. Les musiciens communiquent continuellement entre eux, par le rythme bien-sûr mais aussi le regard. Lorsqu’on chante ou parle en même temps que l’on joue des percussions, il faut séparer ces deux lignes de langages, tout en les liant entre elles, c’est un vrai défi.

Parmi les instruments les plus utilisés figurent le djembé, le n’goni, la kora, le doun-doun et le balafon, des instruments qui se déclinent eux-mêmes en plusieurs versions. Le doun-doun par exemple, un gros tambour à double peaux peut être joué avec des baguettes « c’est la batterie africaine explique Yoko », ou en « version renversé avec 3 fûts. Selon l’endroit où vous vous rendez en Afrique, vous verrez différentes approches et façon de jouer avec ces instruments, autant de manière de raconter l’histoire d’un peuple, d’une terre, d’une culture. C’est une erreur commune que de concevoir l’Afrique comme un seul pays avec une même tradition, là où il s’agit en réalité d’un continent riche d’une histoire complexe et d’une grande diversité de peuples, de cultures et d’histoires différentes. »

C’est bien cette richesse culturelle que Djelisso entend faire découvrir à ses musiciens, en mettant en lumière la culture mandingue et sa diversité d’expressions. A l’image de Yoko qui se rendit sur les terres génitrices de cette culture qui le passionne, Djelisso organise des voyages afin de découvrir cette musique « dans son jus », comme l’explique le professeur. « Adolescent, j’étais un peu glandeur, se souvient, amusé, Yoko. Nous nous réunissions souvent avec mes amis du Gers, où j’ai grandi, au bord d’un lac pour passer du bon temps. C’est là que j’ai entendu les premiers sons du djembé, dont j’ai très vite essayé de jouer, d’abord en dilettante puis en véritable passionné ». Au cours de ce long apprentissage des arts de la percussion, Yoko a pu rencontrer des mentors et références de la discipline.  « J’ai eu la chance et le privilège de pouvoir me former auprès de Soungalo Koulibaly, un grand maître des percussions mandingues, qui s’est fait connaître en Afrique mais aussi dans le monde entier grâce à sa musicalité remarquable et sa capacité à s’adapter à toutes sortes de styles différents. Des qualités qui lui ont permis de se faire connaître en Europe où il s’est produit de nombreuses fois avec son groupe. Il m’a transmis son amour du Djembé et je suis très fier de l’avoir eu comme mentor. » Une passion qui pousse Yoko à voyager vers les terres mandingues pour y découvrir la musique qui l’anime dans son cadre authentique. Je voyageais au départ pour me former moi-même, en rendant visite aux musiciens locaux et en participant à leur prestation, je voulais voir le djembé au-delà du simple instrument, dans son cadre d’origine. Mais j’ai très vite proposé aux élèves d’embarquer également dans ces voyages. » Une initiative qui a beaucoup plu ainsi qu’en témoigne le percussionniste : « certains des participants sont carrément restés à destination, séduits par le lieux et sa culture. J’en suis très ému, cela me plaît énormément de partager ainsi une passion. Et puis avec le voyage, on dépasse les seuls liens tissés par la pratique musicale, c’est l’aspect humain qui ressort. Un partage d’expérience, où l’on découvre ensemble un autre art de vivre qui rapproche énormément, on devient une famille. »

C’est « Fatou », « une danseuse vraiment exceptionnelle » ainsi qu’en témoigne Yoko, qui a proposé à ce dernier de rejoindre « Djelisso » (qui signifie « la bonne étoile»), alors qu’il habitait encore dans le Gers. « Les percussionnistes forment un petit monde où à force de se croiser dans des concerts et soirées, tout le monde se connaît. Fatou cherchait des musiciens pour accompagner ses danseuses et elle-même ; j’ai été ravi de pouvoir remplir ce rôle. Comme je l’expliquais, danse et percussion sont intimement liés dans la musique mandingue, les filles dansent sur le doun-doun par exemple, c’est un instrument qui les porte et les fait danser, là aussi il y a un véritable dialogue qui s’instaure, et c’est magnifique à découvrir. »

Les cours de percussions sont ouverts à tous quelque soit le niveau. « L’idée est vraiment de travailler ensemble, avec un fort esprit de groupe. C’est une dynamique collective, on joue ensemble. C’est un esprit très familial et bienveillant qui règne, chacun a sa place dans cet ensemble et il est vraiment intéressant de mêler les percussions, le chant, la danse et ses costumes traditionnels comme le veut la tradition, car on produit un résultat riche de cette pluralité. » Accompagnant ces cours collectifs, Djelisso organise également des stages adaptés à un niveau en particulier, pour travailler plus avant un aspect précis de cette discipline. »

Pour plus de renseignement sur les cours de percussions avec Djelisso, vous pouvez appeler leurs animateurs aux  06 26 50 35 43

]]>
L’HARMO DU LOUP : l’harmonica pour tous et par tous https://www.mjcdulau.fr/2020-02/lharmo-du-loup-lharmonica-pour-tous-et-par-tous/ Tue, 18 Feb 2020 14:35:28 +0000 http://www.mjcdulau.fr/?p=1661 « L’harmo du loup », c’est l’histoire de trois amis mélomanes, suivant le même cours d’aïkido au Laü, qui décident d’apprendre ensemble l’harmonica non pas en suivant les cours d’un professeur mais en cofondant, en 2009, un atelier au sein duquel ils progresseront ensemble, en « inter-didactes » pour employer un néologisme reflétant cette démarche aux couleurs de l’éducation populaire. Une approche fondée sur l’entraide, la confiance et surtout le plaisir, de progresser et jouer ensemble, qui continue de séduire son public tous les lundis soir. Aujourd’hui co-animé par Patrick MULLER et Bruno BOURDA, deux harmonicistes confirmés formés au sein de l’harmo du loup, l’atelier rassemble ainsi des amateurs de tous niveaux dans une atmosphère conviviale, empreinte du plaisir partagé de jouer de cet instrument ludique et festif avec d’autres mélomanes.

« Je préfère parler d’atelier d’échange plutôt que de cours à proprement parler. Nous animons cet atelier que nous avons nous-mêmes suivis pour apprendre l’harmonica, mais nous ne sommes pas professeurs. Chacun évolue ici à son rythme et la pédagogie est d’abord fondée sur cette dynamique de groupe, explique Patrick. » Ainsi, chaque harmoniciste travaille sur le répertoire musical de son choix, en fonction de ses goûts et ses aspirations, ce qui ne veut pas dire pour autant que les séances ne sont pas structurées et encore moins que chacun joue dans son coin. « Même si c’est d’abord par le blues que l’harmonica est connu, on peut s’essayer à bien des genres différents, je connais même un harmoniciste qui joue du « bal-musette » !

 L’idée de l’atelier est d’encourager chacun à progresser vers ce qu’il aimerait jouer en s’appuyant sur les conseils, explications et démonstrations des autres musiciens pour l’accompagner sur ce chemin, vers cette réalisation personnelle. Ne serait-ce qu’entendre les autres jouer ce qu’ils aiment peut éveiller des envies de s’essayer à d’autres répertoires ou donner un aperçu de ce à quoi on peut parvenir en s’investissant, c’est stimulant. Nous sommes nous-mêmes (avec Bruno, l’autre animateur de l’atelier, NDLR) passés par cet atelier et avons appris ainsi à jouer de l’harmonica, alors que je n’avais personnellement aucune notion de musique quand je débutais. Quand les élèves arrivent à un certain niveau, c’est eux qui nous apportent des ressources, conseils pour améliorer notre jeu, on est dans l’échange. Encore une fois, nous ne sommes pas des professeurs mais des gens qui ont appris ensemble l’harmonica, par le travail et le plaisir de se retrouver, de progresser et de jouer ensemble. »

Cette approche bienveillante, fondée sur l’échange est aussi un moyen d’empêcher le découragement que peuvent éprouver des élèves face à la difficulté de maîtriser l’instrument, en réalisant l’investissement conséquent qu’exige cet objectif. « Pour beaucoup, l’harmonica s’apparente à un « jouet » dont il serait facile de faire le tour, ce qui n’est bien-sûr par le cas. Par exemple, à l’inverse du piano, il y a des notes que l’harmoniciste « fabrique » comme c’est par exemple le cas pour le violon, ici en adaptant son souffle. Ainsi le trou n° 3 sur l’harmonica recèle 4 notes différentes selon le souffle donné, son sens (expiré ou aspiré) et son intensité. On peut bien-sûr expliquer et illustrer la théorie mais chacun doit trouver par lui-même, en s’y essayant, la manière de reproduire ces altérations de notes. Comme tout instrument, cela exige du travail et le passage par des exercices obligés. Nous essayons de les rendre le moins rébarbatifs possible dans cet atelier, en accompagnant chacun, et jouant ensemble et en prodiguant des conseils adaptés. »

Les séances de l’atelier se déroulent en deux séquences. On fait d’abord un tour de table où chacun joue ce qu’il a travaillé chez lui pendant la semaine selon ses envies. Cette étape permet ainsi de constater les progrès de chacun et de les encourager. Les débutants peuvent ainsi recevoir des conseils pour améliorer leur jeu, travailler un point en particulier et développer de nouvelles aptitudes. Constater ces éléments nous permet également de proposer des exercices adaptés à chacun, toujours en fonction de leurs aspirations musicales et, sur un plan plus pratique, des techniques les plus appropriées pour développer leur jeu.

La seconde partie de la séance repose sur ces exercices que nous sommes allés chercher en fonction de la séance précédente. Par exemple nous travaillons beaucoup sur l’oreille. L’un des exercices peut consister à reproduire une note que nous jouons. Il y a aujourd’hui de nombreuses ressources pédagogiques disponibles sur le net (tutos, partitions, méthodes etc…), sur lesquelles nous nous appuyons pour aider chacun dans sa progression. On travaille ainsi les gammes, les enchaînements etc… Pour les débutants, l’un des exercices type sera de jouer clair, propre et en rythme l’une des bases à travailler et à acquérir. On travaille aussi sur des morceaux accessibles, plaisants et gratifiants à jouer, comme des classiques, « all the saints go marching in » par exemple ou des morceaux issus de la pop en général (Daft Punk par exemple). On passera ensuite, au cours de la montée en niveau aux altérations de notes, au travail du souffle puis à des plans de morceaux plus complexes, qu’ils soient complets ou fragmentés (intro, accompagnement, mélodie etc…). 

Cette année nous avons la chance de compter parmi les harmonicistes débutants un guitariste (de niveau professionnel) qui nous gratifie d’accompagnements solides (en rythme notamment) pour travailler l’harmonica. »

Au-delà des séances de leur atelier, les harmonicistes du loup sont invités à se retrouver et à participer à des évènements extérieurs, comme des concerts ou des « Jams sessions » (scènes ouvertes, où tout un chacun peut jouer d’un instrument choisi avec d’autres amateurs, sur des improvisations ou des thèmes musicaux lancés. « Ces moments sont très enrichissants, précise Patrick ! Même s’ils n’ont pas encore les bases suffisantes pour oser se lancer, les débutants qui nous rejoignent, participent à un moment convivial où le plaisir mélomane est partagé par tous, cela crée du lien. Au-delà de cet aspect, ces moments apportent beaucoup pédagogiquement parlant : que l’on y participe directement ou depuis le public, on y apprend bien des choses sur la manière de jouer ou d’améliorer son jeu. Nous nous rendons régulièrement aux Jams organisées par Nico Wayne (un blues man accompli, NDLR), qui nous a déjà plusieurs fois fait le plaisir de participer à certains de nos ateliers. »

Vous l’aurez compris l’harmo du loup, c’est avant tout un apprentissage aussi qualitatif que convivial de l’harmonica, « pour tous et par tous », libre à vous de devenir l’un de leurs partenaires mousquetaires.

]]>
CONCERT https://www.mjcdulau.fr/2019-11/concert/ Wed, 27 Nov 2019 15:02:29 +0000 http://www.mjcdulau.fr/?p=1533 Concert des Chamois Pyrénéens avec les danseur du Foyer d’Espiute

]]>