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« PROMOUVOIR SON ACTIVITE AVEC LES RESEAUX SOCIAUX » : une formation pour les acteurs du Laü

En Novembre dernier, le Laü invitait ses acteurs, responsables d’activités et bénévoles à suivre une journée de formation, dispensée par une professionnelle, sur l’utilisation des réseaux sociaux, pour promouvoir son activité, valoriser et communiquer sur ses projets. Une démarche qui répond à l’un des axes d’intervention majeurs du Laü (accompagner ses acteurs bénévoles vers l’apprentissage de savoir-faire et valoriser leur envie de transmettre) mais qui illustre aussi le travail entamé depuis près de deux ans autour du projet associatif global du Laü : un travail fondé sur l’idée de collectif, de partage et de construction collective du commun.

Bien que beaucoup restent rebutés par les réseaux sociaux ou ne désirent pas s’y investir, il est difficile aujourd’hui de passer outre ce canal de communication pour qui veut promouvoir son activité tant il rassemble d’utilisateurs, il suffit de jeter un œil à l’utilisation qu’en font les politiques du monde entier pour s’en rendre compte. Twitter, Facebook, Instagram et j’en passe, nombreuses sont aujourd’hui les plateformes numériques à se partager ce marché rassemblant des millions d’utilisateurs, chacune d’entre elles proposant une spécificité la distinguant de ses concurrents, visant un type de public et revendiquant un « esprit » d’utilisation.

Difficile dès lors pour le néophyte de s’y retrouver dans cet océan numérique, d’autant plus quand les codes, règles, possibilités et surtout mode de « consommation » de l’ensemble de ces réseaux sociaux sont en constantes mutation. Depuis l’apparition du « world wide web » des 90-2000 jusqu’au web 2.0 ou « web social », les mœurs changent au grès des possibilités offertes par les réseaux sociaux et les inclinaisons prises par leurs politiques commerciales.

Raisons pour lesquelles la demande de formation sur l’utilisation de ces plateformes fut très forte au gré des différentes réunions qui réunissaient l’an dernier les responsables d’activités du laü (autour du projet global de notre structure). C’est donc une salle comble qui attendait Julie ALBENQUE, une professionnelle de la question qui dispense des formations spécifiques dans ce domaine via son entreprise « Webzako ». Au-delà des savoirs dispensés, ce sont aussi des idées reçues et préjugés sur les réseaux sociaux qu’il faut corriger, qu’ils soient liés à la portée surestimée de ces outils ou au contraire qu’ils soient perçus comme l’incarnation du mal du siècle incarné. Les réseaux sociaux ne sont ni bons ni mauvais en soit, ce sont des outils et en tant que tels c’est l’utilisation que l’on en fera qui pourra être appropriée ou au contraire erronée ou décalée. Très pédagogique, la formation de Julie souligne aussi le rapport essentiel entre l’efficience d’une communication efficace sur ces plateformes et le temps d’investissement requis. L’une des premières questions à se poser reste donc les intentions de communication, à mettre en relation avec le temps disponible pour le faire, une trop grande disparité entre ces deux éléments étant synonyme de temps perdu ou d’efficacité médiocre.

Communiquer, oui, mais pourquoi et sur quoi ? La question liminaire d’où découlent toutes les autres, et qui permet une approche construite de la démarche. Sophie GAMBA-LAUTIER, professeur de danse d’expression africaine au sein de sa compagnie Dju-Dju était présente durant la formation :

« Pour moi, Facebook sert à annoncer les différents évènements proposés par Dju Dju mais aussi à fédérer nos adhérents autour d’une passion commune ou tout du moins d’un intérêt pour la danse en générale et la danse africaine en particulier. Mais cette communication numérique demande un investissement considérable au quotidien surtout lorsqu’on tient à gérer soi-même l’ensemble de ces aspects. Par exemple, j’ai récemment dû ralentir ma présence sur ce réseau pour des raisons personnelles. Bien que ce fut une période relativement courte, on se rend compte en se reconnectant à quel point cet outil et les règles qui l’accompagnent changent vite ! ».

Kristine ABADIA qui fait partie du conseil d’administration et donne de son temps dans plusieurs associations du Laü retient quant à elle l’aspect collectif de cette journée de formation. « De nombreuses associations étaient présentes à travers leurs représentants, ce qui a permis de croiser les expériences de chacun en matière de communication sur les réseaux sociaux et ainsi a permis de mieux connaître encore les différentes problématiques rencontrées par tous. C’est très enrichissant ».

« Au-delà d’apporter une réponse à la demande émise par les responsables d’activités durant les nombreuses réunions collectives autour du projet du Laü, cette formation est aussi vectrice de sens commun, explique Mathieu LAUTIER, directeur du Laü. Réunir de nombreuses associations sur un même temps favorise le partage d’expérience et renforce le sentiment « d’appartenance » à un même collectif. C’était très intéressant de voir les différents acteurs d’associations se pencher sur les problématiques rencontrées par d’autres et en discuter ensemble. Au-delà de la solidarité que cela exprime, c’est une bonne façon d’apprendre, aux couleurs de l’éducation populaire.

 

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