L’Education Populaire, ce (formidable) vecteur d’épanouissement social, citoyen et humain.

Christian Maurel est sociologue, ancien responsable des Maisons des Jeunes et de la Culture et professeur associé à l’université de Provence. Cofondateur du collectif national « Éducation populaire et transformation sociale », il est l’auteur, notamment, de « Éducation populaire et puissance d’agir » aux éditions L’Harmattan et de « La culture pour quoi faire ? ». En Novembre dernier, c’est avec grand plaisir que nous recevions le sociologue, professeur, chercheur et militant Christian Maurel, pour l’animation d’une conférence, dans le cadre des « Rencontres du Laü ». Intitulée : « Quelles conceptions et missions de l’éducation populaire face aux enjeux actuels de société ? » la conférence nous proposait de poser un regard historique sur les origines sociales, politiques et culturelles de ce mouvement afin d’en saisir le sens, la nature ainsi que les principales intentions et visées. Vaste sujet dont le chercheur constatait dès l’introduction de son intervention la principale complexité : livrer une définition aux contours bien définis de cette notion relève en soi de la gageure, tant les manifestations ce mouvement apparaissent diverses et variées dans leurs  (mise en) formes.

Une intervention dont nous vous relayons aujourd’hui la retranscription écrite (cliquer ici), dont nous a récemment fait part Christian Maurel lui-même, afin de garder cette réflexion vivante. Une démarche qui fait elle-même écho aux objectifs des rencontres.

Au-delà de leur aspect pédagogique, Les rencontres du Laü proposent de nous interroger ensemble sur une question portant sur nos sociétés, de ces questions qui nous concernent tous, dans l’idée de planter des graines, comme des pistes d’action possibles pour donner corps à ces idées et démarches. Une intention que reprend ici à bras le corps Christian Maurel, en nous invitant à examiner les réponses que nous pouvons démocratiquement apporter aux changements majeurs qui bouleversent profondément nos sociétés, à l’instar du développement des futures technologies de l’information et de la communication ou encore de la crise de la démocratie représentative.

 « Une éducation du peuple, par le peuple, pour le peuple », où le chemin prime sur la fin, où la façon de faire, fondamentalement démocratique et fédératrice, constitue le véritable objectif, c’est aussi la « voie de l’Education Populaire » dont nous parle Christian Maurel dans son intervention et qui fût cette année l’un des points majeurs abordés lors de notre Assemblée Générale (cf article).